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Ce que tu justifies te crucifie

🔥 Ce que tu justifies, te crucifie 🔥

Je viens d’entendre une capsule de Charles Côté
Et cette phrase raisonne en moi.

Elle met le doigt sur un de mes comportements.
(rien qu’écrit « mes » je sens de l’inconfort en moi, mélange de honte et rejet).

OK ! J’observe mon fonctionnement :
Quand quelqu’un me fait un reproche,
Je le vis comme une attaque et je me justifie.
Comme si ça allait réparer ou résoudre le problème.
Je me retrouve dans la posture de petite fille apeurée
devant sa mère en colère,
à tenter de répondre à la question : « Pourquoi t’as fait ça ? »
Alors que j’ai aucune raison rationnelle qui me permettrait d’argumenter.
Ni les capacités pour le faire… d’ailleurs.
Genre :
attendre d’un enfant de 3 ans d’être capable d’argumenter
sa joie de se rouler dans la boue.
Il aime il fait, il aime pas il fait pas. Basique !

Quand quelqu’un me fait un reproche,
il n’est pas en lien avec moi.
Il parle de lui.
Il n’en a rien à foutre de ce que je vis ou pense.
Ni de mon argumentaire rationnel de ce qui m’a poussée à agir.
Ni même de mon (dis)fonctionnement.
Il est focus sur lui, sur son inconfort, son mal-être.
Il a besoin d’être entendu, reconnu pour sa peine.
Et peut-être qu’après, il sera disposé à entrer en relation avec moi.

Au lieu de ça, en me justifiant,
je l’oblige à mettre mes pompes de force.
Alors que lui, il est juste pas bien.
Et il essaye de l’exprimer du mieux qu’il le peut.

Donc mon comportement de justification ne fait que renforcer son inconfort.
Alors que mon intention est de maintenir la relation avec lui,
Le résultat est à l’opposé de l’objectif.

Pour changer de comportement, on a besoin d’utiliser de nouvelles ressources.
Ou mieux, des ressources qu’on a déjà
Mais qu’on utilise pas dans ce contexte.

Mes ressources ici :
La CNV, la reformulation
Et rester focus sur l’autre, sur ce qu’il vit.
Ce que je sais très bien faire dans d’autres contextes,
Exemple en coaching

Bon, mais pour être capable de faire ça,
il faut d’abord que je m’occupe de cette petite fille.
Elle se sent acculée à devoir se justifier.
Elle a appris à argumenter tant bien que mal.
Elle est persuadée que c’est ce que l’autre attend d’elle.
OK (Là, j’y mets plein d’amour et de douceur)

 1) Je prends soin de cette petite fille et de son passif.
 2) Je change de fonctionnement

En gros, je passe le message à mon cerveau :
« J’ai plus 3 ans, j’ai plus besoin d’être dans la justification devant l’autre.
Je te remercie d’avoir créé ce fonctionnement quand j’avais 3 ans.
Ça m’a permis de rester en lien avec l’autre malgré les reproches.
Mais aujourd’hui, je choisi de changer cet réaction !
J’agis maintenant depuis l’adulte mature en moi.
Je choisi d’utiliser mes capacités : écoute, reformulation…
Et aussi, amour propre et confiance en moi. »

Et j’accepte de mettre en pratique.
C’est-à-dire, c’est ok si c’est pas top la prochaine fois.
Je recommence, je m’améliore.
Avec la répétition, ça va forcément finir par marcher. 

Et toi, comment tu réagis au reproche ?
Ca t’arrive d’être dans la justification ?
Dans ces moments-là, regardes en toi, qui réagit ?

LÂCHE TES FREINS, offre toi de la douceur et AVANCE !

Tu es prêt.e à changer ? Je t'accompagne à reprendre ta vie en main.

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