🌸 Reconnaissance mon amie 🌸
Voici l'histoire de cette petite fille
Elle a 5 ans, elle se sent pas vraiment à sa place dans sa vie, dans sa famille.
Elle aime passer son temps libre à jouer en forêt.
Elle se sent en sécurité au milieu des arbres.
Elle y vit des aventures imaginaires, elle est heureuse.
Elle sent que l’affection de son père n’est pas la même qu’avec sa grande sœur et son petit frère.
C’est tellement flagrant pour elle qu’elle croit avoir été adoptée par son père mais pas par sa mère.
Ça fait des bugs dans sa tête, comment c’est possible ?
Elle essaye d’en parler à des adultes pour comprendre.
Mais ils se moquent d’elle, disent qu’elle raconte des mensonges.
Alors elle terre ces doutes en elle.
Elle grandit dans une quête d’être aimée comme les autres, d’être vu, reconnu.
Elle va chercher la reconnaissance partout…
De ses instits, ses profs, puis adulte de ses chefs, ses collègues.
Même à son compte elle continue avec ses paires, ses formateurs, ses mentors.
Dans sa vie privé aussi sa famille, ses amis, son mari et même ses enfants.
Elle l’ignore, elle ne voit pas qu’elle cherche partout la reconnaissance de son père.
Elle grandit avec un grand vide en elle.
Ce vide la pousse à se faire aimer même de ceux que son instinct lui dit d’éviter.
Elle se met en position d’enfant en manque d’affection et eux sentant l’espace pour remplir leur besoin de pouvoir et de domination, en profile pour prendre au-delà du raisonnable. Elle n’ose pas dire non.
S’affirmer, prendre sa place, impossible.
Même si en elle, elle sent que ce n’est pas « normal », son manque est plus fort que ces inconforts.
Elle culpabilise.
Tout se joue hors de sa volonté.
Cette soif de reconnaissance la pousse à se dépasser partout. Perfectionniste à l’extrême !
Et elle y arrive, ses efforts lui permettent d’exceller dans ses domaines.
Elle supporte tous, même l’épuisement, le burn out, les fausses couches…
Mais malgré ses efforts, tout ce qu’elle récolte n’est jamais assez.
Jamais ! assez…
Le vide en elle est bien trop grand pour être comblé par ces preuves de reconnaissance.
Elle les sent trop « petites » face à cet immense vide en elle.
La vérité mise en lumière
Un jour, elle trouve l’amour, avec lui, elle se sent à sa place, vu, aimée.
Ils décident de se marier.
A quelques jours du mariage, son père profite d’une aparté pour lui confier le fardeau qu’il porte sans rien dire depuis tant d’années :
« Tu n’es pas de moi, mais je t’aime comme ma fille » « N’en parle pas surtout »
Ce « comme » a un gout très amère pour elle et remplit de souffrance.
Là des milliers de questions montent en elle.
« Pas de lui ! Mais de qui ? Pourquoi ? Comment ? »
Ne rien dire ! Quoi ? Hors de question de vivre avec ça !
Elle refuse ce lourd secret.
Elle prend le risque de se brouiller avec cet homme dont elle a tant chercher l’amour.
Ose poser toutes les questions aux personnes concernées.
Fait les tests.
Non, ce doute, d’une petite tête blonde aux yeux claires née dans une famille de brin, n’avait rien de fondé.
Mais le poids de cette pensée, lui, était bien là.
Et ses conséquences douloureuses.
Et après ?
Une fois la vérité faite, le mal-être lui perdure.
Elle tente d’en vouloir à ce père qui a fait de son mieux à hauteur de ses possibilités.
Ça fait tant d’année qu’elle cherche son amour et lui la repousse, sans même s’en rendre compte.
Elle passe par toutes les émotions : stupéfaction, impuissance, colère, rage…
Puis accompagnée, elle retrouve sa sérénité dans le pardon, elle ose plonger dans l’acceptation jusqu’à découvrir l’amour pur.
Elle dépasse sa souffrance et apprend à combler ce manque béant en elle.
Ça lui prend des années pour ne plus chercher à l’extérieur cette reconnaissance, sortir de ce mode automatique, ces schémas répétitifs qui lui pourrissent la vie.
Elle apprend à se l’offrir à elle-même.
Offrir à cette petite fille de 5 ans toute la reconnaissance dont elle a besoin, à la hauteur dont elle a besoin.
Remplir ce vide d’amour. Se reconstruire aimée et reconnue quelque soit l’extérieur.
Cette femme, c'est moi.
J’ai découvert que ce besoin de reconnaissance est très rependu.
Et plus largement ce besoin d’être aimé tel qu’on est, pour qui on est.
De ce chemin personnel, j’en ai fait mon métier.
J’ai à cœur d’accompagner les femmes qui vivent avec ces trous béants en elles, qu’elles s’épuisent à remplir en cherchant à l’extérieur des moyens trop souvent inefficaces.
Y en a marre d’attendre des années pour aller mieux.
Alors, je leur montre des raccourcis (que j’aurais aimé connaitre), leur enseigne à vraiment prendre soin d’elles, de toutes leurs parts blessées qui polluent leur quotidien, pour guérir, jusqu’à gai rire !
Retrouver cette joie pure et simple de vivre, d’être en vie et d’oser jouer sa vie.
Et maintenant ?
Aujourd’hui, j’ose vous partager l’une des plus grandes blessures de ma vie, pour redonner de l’espoir.
Nos souffrances n’ont pas à être enterrées au fond de soi. Mais à être sublimées car elles font notre force.
Aidez moi à porter cet espoir, ce possible.
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Je vous remercie d’avoir pris le temps de le lire.